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     amateur de randonnées cyclistes

LES PETITS MATINS DE MONACO
Diagonale Menton Hendaye - mai 1994

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PRESENTATION

Première Diagonale de France !

Encadrés de Bernard et Jean-Pierre, déjà diagonalistes après leur réussite de Dunderque à Perpignan en 1992, les bizuths Gilbert et Pierrot quittent Menton le samedi 4 juin à 5h00 du matin. Objectif Hendaye, moins de 78 heures plus tard.

Le trio montpelliérain et le doyen bourguignon (Gilbert) parviendront à atteindre leur objectif, malgré des vents très contraires et quelques sérieuses défaillances. Mais ce ne fut pas sans mal.

Ce document de 21 pages comprend le Journal de Bord de Gilbert, une feuille de route bien mal respectée dans le final et un texte de Bernard : "Les Petits Matins de Monaco"

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Récit complet
(21 pages - 741 ko)
 

image de la Diagonale Menton-Hendaye
Eventail près de Lattes (Hérault)
Dans l'ordre : Gilbert, Bernard, Pierrot et Jean-Pierre (en partie caché)
5 juin 1994
 

image de la Diagonale Menton-Hendaye
Bernard, Gilbert (accroupi) Pierrot et Jean-Pierre à l'arrivée
7 juin 1994 vers 9h30
 

EXTRAIT

Bientôt nous glissons le long du Rocher. Là-haut c'est le Palais princier. Stéphanie y dort-elle ? Au fond je préférerais être cerbère de Stéphanie que cycliste au long cours. J'aurais le privilège d'approcher ses petites fesses sérénissimes, peut-être de les effleurer, de humer leur doux parfum Chanel ou Ungaro..

À cet instant je mesure ce qui nous attend. Toutes ces bornes, l'interminable Epreuve ! Qu'est-ce que je fais sur ma bécane, à 5 heures du mat', à Monaco ? Je devrais être dans le lit d'une femme, sous un drap rosé ou vert, derrière un de ces volets à l'italienne... L'éternelle question, l'angoisse violente des départs de brevets fastidieux.

Une petite gifle mentale pour me réveiller, je suis de nouveau dans la roue de Pierrot qui découvre la Côte d'Azur avec délice et pédale avec entrain. Trop d'entrain, 28 à l'heure, c'est trop rapide pour un départ de Diagonale, ce soir vers Arles on sera moins fringant... Mais il n'y a rien à faire : dix ans ou plus de sorties de club dominicales, ça vous marque un cyclo. Il faut savoir sortir de ce carcan.

Bernard Gourrier