site Web de Gilbert Jaccon,
     amateur de randonnées cyclistes

GALERE PRINTANIERE
Diagonale Perpignan-Strasbourg - avril 2001

Retour Récits

Le fichier téléchargeable est au format .PDF, affichable sur écran et imprimable avec Acrobat Reader de Adobe

PRESENTATION

Après la Grande Diagonale d'Europe de Vienne à Lisbonne en 2000, Gilbert propose à son petit frère montpelliérain Jean-Pierre de l'accompagner de Perpignan à Strasbourg, dans son projet de Diagonale très, et sans doute trop, printanière !

L'homme du sud, peu au fait des froidures montagnardes tardives, avait imaginé un parcours par le col de la Faucille et les hauts plateaux jurassiens. Gilbert l'en avait dissuadé, le risque d'une chute de neige étant trop important.

Sage initiative car le projet ne "tint qu'à un fil" aussi ténu que mouillé et givré.

C'est Jean-Pierre, galérien en ce printemps 2001, qui nous raconte cette odyssée.

Téléchargement

Récit complet
(10 pages - 656 ko)

image de la Diagonale Perpignan-Strasbourg
Gilbert (à g.) et Jean-Pierre encadrent Victor Sieso leur copain d'Aniane
7 avril 2001
 

image de la Diagonale Perpignan-Strasbourg
Gilbert et Jean-Pierre dans l'ascension du Pic-St-Loup (Hérault)
le même jour

EXTRAIT

Mes jambes ne tournent pas ce matin, je subis immédiatement, je manque étrangement de vélocité. Ce sera hélas mon quotidien jusqu'au terme de notre Diagonale à Strasbourg. Mes heures de selle compteront plus de soixante minutes, les côtes seront difficiles à gravir, et j'aurai des difficultés à suivre le rythme imposé par mon compagnon de route. Il se modérera pour me soulager, mais rien à faire, je décroche le plus souvent de son sillage bienveillant, car je dois gérer ma méforme, je dois rouler à ma main. Je vais galérer !

La grosse bosse dès la sortie du Puy Saint-Martin est terrible pour attaquer notre journée sous un ciel hermétique, qui porte le deuil de ma facilité vélocipédique perdue. Le vent du Nord défavorable se lève avant Chabeuil, où une jeune et ravissante jeune fille nous sert un petit-déjeuner bienvenu, au milieu de jeunes fêtards sur le chemin du coucher. Elle a une croupe exquise, c'est la dernière fois de la Diagonale que je rêve en contemplant une ligne courbe si douce et si sympathique.

Jean-Pierre Ratabouil