Plante vivace, de type "plante grasse".

Feuilles en rosettes avec, à leur extrêmité, de longs poils laineux blancs reliant les feuilles entre elles.

Fleurs d'un rose lumineux presque rouge, de 20 mm de diamètre, en étoile, groupées sur un même plan.

Mon nom savant Sempervivum = "toujours en vie"fait allusion au fait que mes feuilles charnues ne sèchent jamais ; certains disent même que, séchée et mise en herbier (quelle honte !), je continue de vivre plusieurs mois.

Comme mes cousines Joubarbes - je dirais surtout celle des toits (Sempervivum tectorum), beaucoup plus abondante que moi - je suis une plante médicinale, utilisée pour soigner les brûlures... et les hémorroïdes (ça brûle aussi !)

Sources : Flore du Massif central et WEB

Un véritable défi à la sécheresse

Toute la plante est organisée pour la recherche et le stockage de l'eau, indispensable à sa survie. Les feuilles charnues de la rosette principale constituent une véritable réserve d'eau. Et la Joubarbe à toile d'araignée développe de multiples formes de pilosité qui sont autant de récupérateurs de rosée.

Source : A la découverte des Fleurs des Alpes (Glénat, pg. 106)

Le randonneur en montagne rencontre fréquemment des joubarbes dont la couleur rouge/rose et les fleurs rayonnantes attirent son attention.
Plus difficile est de faire la différence entre les trois espèces les plus courantes : la Joubarbe à toile d'araignée (présentée sur cette fiche), la Joubarbe des toits et la Joubarbe des montagnes.

Cette planche donne quelques éléments qui permettent de les reconnaître.