Plante vivace rhizomateuse assez basse.
Feuilles vertes ou vert-jaunâtre, glabres au-dessus, argentées et soyeuses en-dessous, plus longues que les tiges florales, divisées à la base en 5-7 folioles lancéolées, profondément dentées ; feuilles caulinaires peu nombreuses et à trois lobes.
Fleurs jaune verdâtre pâle, 3 mm, en inflorescences serrées.

Je suis une proche parente des potentilles et des fraisiers. On ne le dirait pas car mes fleurs sont dépourvues de pétales. Ce qui fait que je ne suis pas visitées par les insectes. Je n'ai pas besoin d'eux car mes graines se forment spontanément (apogamie).

Mon nom serait, selon Coste, une altération du terme alchimie, car j'ai beaucoup intéressé les chimistes à une certaine époque par mes propriétés thérapeutiques. Sachez qu'en Suisse, on utilise mes feuilles pour me boire en tisane et que, depuis toujours en Islande, les femmes des hautes terres se soignent avec des infusions de mes racines. Ce remède est prescrit dans tous les domaines de la gynécologie.

Sources : Flore d'Europe et À la découverte des fleurs des Alpes (Glénat)

Les clichés du bas ont été pris le 28 juin 2012, près du pont Saint-Charles dans la montée du col de l'Iseran (73 - 2040 m)